La non sco cest pas tout rose
J’ai lu hier ça chez Phoebe et je me suis rendue compte que la plupart du temps, je m’évertue à vanter la vie fantastique que nous menons libres des contraintes scolaires et tous les merveilleux avantages que ça nous procure, mais que rarement jamais je n’évoque des aspects disons, moins enthousiasmants. Serait-ce que la vie d’une famille non sco est semée de pétales de rose, que nous vivons sur un petit nuage loin des vicissitudes de ce monde pourri, que tout nous est bonheur, joie de vivre et humeurs légères ?
Ben, non. On peut pas dire ça quand même.
Alors je me dis comme Phoebe «peut-être faut-il y voir comme une envie de ne pas donner du grain à moudre à ceux qui n'approuvent pas un tel choix, peut-être que j'aurais le sentiment de donner plus d'importance qu'ils n'en ont finalement à ces inconvénients... ». Parce que c’est vrai, tout compte fait, de ces inconvénients il n’en est aucun qui puisse me donner envie de scolariser Choupinette, que ce ne sont réellement que des détails.
Je m’en vais en exorciser quelques uns, pour la peine.
Celui auquel je pense avant tout le reste, bien sûr, c’est le classique « pas de temps pour soi ». Non seulement j’ai besoin d’un minimum de tranquillité pour bosser, mais en plus de ça j’ai un besoin vital de passer plusieurs heures par jour seule. Peu importe pour quoi faire, mais seule. Or l’enfant qui ne doit pas se lever tôt matin pour se rendre à l’école, n’est pas écrasé de sommeil à huit heures du soir et reste fraîche et pimpante jusqu’à facile 23 heures (et encore, c’est pour me faire plaisir). Le prix de la solitude (et du boulot à jour) c’est donc des nuits écourtées, et qui dit nuits écourtées dit journées difficiles, et qui dit journées difficiles dit disponibilité moindre, et qui dit disponibilité moindre dit enfant frustré, et qui dit enfant frustré dit enfant qui se venge. Et mère qui culpabilise.
Je garde les autres pour demain :- ;